PVT Canada : C’est normal d’avoir peur

C’était pourtant couru d’avance. À moins de trois mois du départ en PVT Canada, les premiers signes de crainte apparaissent. Et dire qu’on pensait être épargnés !

Jamais nous n’avons été aussi pressés. Le départ en PVT Canada approche à grand pas (enfin, pas si grand que ça quand même), l’organisation se fait de plus en plus quotidienne. Et c’est là que les questions et les angoisses arrivent en pagaille.

A-ton pensé à tout?

Nous avons pris l’option Plus de Air Transat, qui nous permet de récupérer nos bagages avant tout le monde… mais il faudra passer avant à l’immigration, donc laisser nos bagages tourner en boucle sur le tapis pendant un long, long, long moment. Certainement un faux problème, puisque tout le monde a toujours fait comme ça. Mais ça montre le début de l’intense questionnement qui prend racine dans nos têtes.

Tout préparer, tout noter, tout lister, millimétrer chaque déplacement durant les 24h qui suivront notre arrivée. C’est un peu pour nous le moyen de nous mettre à l’abri de tous les imprévus qui pourraient survenir. Étrange, quand on prend le parti de partir à l’inconnu, et donc de se soumettre clairement aux imprévus. Faux problème, encore une fois, puisqu’on sait très bien qu’on aura forcément trouvé un endroit où dormir les premiers jours.

Arrivera-t-on à trouver chacun un job dans nos secteurs ? Trouvera-t-on ne serait-ce qu’un petit boulot au début pour au moins payer notre loyer ? Mais pour payer ce loyer, il faudrait trouver un logement. Mais dans quel quartier ? D’ailleurs, on a lu un peu tout sur les différents quartiers de Montréal, mais la pratique est toujours différente de ce qu’on trouve dans les livres. Dans le fond, est-ce que ça nous plaira vraiment ? Et […] STOP.

Est-ce qu’on a fait le bon choix?

Bien sûr que ça nous plaira ! Nous le savons. Difficile de trouver une personne qui n’a pas aimé Montréal que ce soit pour un weekend, une semaine ou plusieurs mois. Alors pourquoi serait-ce différent avec nous ?

Tous ces doutes, nous savions qu’ils allaient arriver. Il ne faut pas se leurrer, malgré cette multitude de témoignages positifs, on sait très bien que c’est un petit peu plus difficile que ce qu’on en dit. Mais on le veut. On est prêts à en baver (un peu, pas trop non plus quand même). De base, savoir qu’on arrive en plein hiver, c’est déjà un peu avoir l’esprit combattif ? C’est déjà un peu être prêt à en découdre avec le choc des cultures ? du dépaysement ? des mentalités ? d’une façon de vivre différente de celle que l’on connaît ?

Dans moins de trois mois, on débarque à Montréal en PVT Canada. Et on a vraiment, vraiment, vraiment, vraiment très hâte.

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