PVT Canada : on fait le tri!

Si les préparatifs pour notre PVT au Canada n’en sont encore qu’à leurs balbutiements, on se retrouve bien vite à devoir faire le tri. Qu’est-ce qu’on prend avec nous ? Qu’est-ce qu’on laisse ici ? Qu’est-ce qu’on jette ? Des questions qui se révèlent bien plus difficiles qu’on pourrait le penser. Et qui, malgré tout, peuvent aussi renfermer de nombreuses surprises.

Faire les bons choix

C’est incroyable de retrouver des choses qu’on était persuadés avoir perdues. Des choses qu’on avait oubliées. Comme cette grosse boîte dans laquelle on a retrouvé la NES (mais si, rappelez-vous !), souvenir d’enfance qui nous fait, en plus, la surprise de toujours fonctionner ! C’est ballot, on n’a pas forcément la place de l’emmener… Mais ça aurait pu être bien drôle ! Peut-être que du coup, on va profiter du temps qu’il reste ici pour se refaire des parties endiablées. C’est dommage, on a déjà tant d’autres choses à faire d’ici le départ; se replonger dans les jeux de son enfance, ce n’est pas forcément le plus prioritaire. Par contre, on a aussi retrouvé une (ou un – ou une – ou un – ou une – enfin, c’est comme vous préférez) Game Boy Color – la violette ! C’est certes moins rare, mais c’est plus petit, et ça peut se transporter facilement. Dire qu’on était persuadé l’avoir perdue il y a fort fort longtemps… Non, non, il fallait juste bien fouiller en fait ! Dans le carton, il y a même le Game Boy Camera et le Printer qui va avec, Snapchat avant l’heure !

On pourrait citer pleins d’autres exemples de toutes ces choses qui réapparaissent au moment où l’on se fait la promesse de faire le vide. Il y a aussi cette vieille machine à écrire. Ça, on ne sait pas d’où elle sort. Et forcément, on ne compte pas l’emmener. Mais c’est un joli objet pour sûr ! Et même si le site pvtistes.net nous a permis de gagner quelques kilos en plus, on sait qu’on ne peut pas tout emmener (notamment la vidéothèque bien fournie de Monsieur et l’infinie collection de chaussures de Mademoiselle). Heureusement, il y a toujours les parents et les anciennes chambres pour faire office de futur grenier. Parce que malgré tout, quand faut partir, faut partir. Certains diront – certains disent déjà – « Mais qu’importe ?! Un PVT ce n’est que deux ans ! ». On leur répondra, comme on le dit à chaque fois « Oui mais le but, c’est d’y rester ».

Abandonner ce(ux) qu’on aime

Mais plus que tout, en fait, la vraie difficulté c’est d’abandonner toutes les choses auxquelles on tient. De devoir choisir entre ce qui part avec nous, et ce qui doit rester ici. Voir, ce qu’on doit littéralement abandonner – dur ! Renoncer à tous ces souvenirs de gosse, tous ces trucs qu’on a chacun dans notre coin accumulés pendant des années. Des « trucs » qui certes ne servaient plus à grand chose, mais qu’on aurait quand même voulu garder auprès de nous. Finalement, on en revient toujours à la même crainte, celle de devoir tirer un trait sur la vie qu’on s’est construite pour s’en recréer une ailleurs. Qu’on se rassure, ce ménage de printemps – d’été – n’a pas pour vocation à être un vide-grenier du souvenir. On veut juste mettre de côté, garder au chaud, pour partir plus léger. 

C’est excitant tout ça. Et en même temps, ça fait peur. Mais forcément, tout commence par le tri.

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